Ichthyophonus

En cherchant dans mes vielles littératures, pour un tout autre sujet,  je suis tombé sur cette étude qui ma semblais fort intéressante malgré qu'il y a longtemps qu'elle à était publier.

Je me suis permis quelque fantaisie pour que cela sois plus drôle.

Étude de la résistance de l'Ichthyophonus à divers agents physiques

par Mᴹᴱ J. MORTIER-GABET*

Dans quelques articles publiés dans cette même Revue, nous avons fait connaître les résultats de recherches sur la résistance de ce germe fongique à divers antiseptiques et antibiotiques connus pour leur activité sur d'autres espèces de champignons pathogènes. Nous avons pensé qu'il était utile d'étudier aussi l'aptitude de ce parasite à supporter l'action de quelques agents physiques : chaleur, froid, dessication, radiations ultraviolettes, ultrasons.

En effet, à partir du moment où nous avons acquis la certitude que ce germe peut infecter les Vertébrés homéothermes, nous avons su que nous avions raison de craindre, dès le début de nos recherches sur ce parasite, qu'il soit capable d'infecter aussi l'Homme. Ce dernier nous paraît courir des risques certains, soit au cours des nombreuses manipulations faites en aquariologie, soit par la consommation de poisson cru, ou insuffisamment stérilisé par  l'une ou l'autre des méthodes destinées à en assurer la préparation ou la conservation. L'intérêt récemment manifesté pour le parasite par le Service de la Santé Publique des U.S.A., dont le "Center for Diseases Control" d'Atlanta nous a demandé l'envoi d'une culture, nous confirme qu'il peut être utile de faire connaître dès maintenant nos premiers résultats.

Nos divers essais ont été effectués, comme au cours de nos précédents recherches, en utilisant d'une part une souche d'Ichthyophonus provenant d'un poisson d'eau douce, d'autre part une souche d'origine marine. Disons tout de suite que, contrairement à ce qui se passait dans les essais de résistance aux agents chimiques, nous n'avons constaté aucune différence entre les deux souches dans leur résistance aux agents physiques.

Le matériel utilisé dans les divers tests était constitué d'une suspension en sérum glucosé d'une culture jeune d'Ichthyophonus sur milieu gélosé de Sabouraud, suspension légèrement opalescente, contenant environ un million de germes par millimètre-cube. Une partie de cette suspension était soumise au test, le reste servant de témoin de vitalité. Après des durées variables d'application de l'agent physique testé, des repiquages à partir de la suspension traitée permettaient de savoir s'il y avait ou non des germes survivants ; parallèlement, un repiquage de la suspension-témoin confirmait la persistance de la vitalité en l'absence de traitement.

Résultats des tests de résistance à la chaleur

Température 56 °C / Durée d'exposition 1 heure / Culture après le test + ( Je suis toujours vivant !!)
Température 56 °C / Durée d'exposition 6 heure / Culture après le test + ( Je suis toujours vivant !!)
Température 70 °C / Durée d'exposition ½ heure / Culture après le test + ( Je suis toujours vivant !!)
Température 80 °C / Durée d'exposition ½ heure / Culture après le test + ( Je suis toujours vivant !!)
Température 90 °C / Durée d'exposition ½ heure / Culture après le test + ( Je suis toujours vivant !!)
Température 100  °C / Durée d'exposition ½ heure / Culture après le test - ( Je suis mort !!)

Résultats des tests de résistance à la congélation

Température - 18 °C / Duré d'exposition 10 jours / Culture après le test + ( Super les vacances de neige, toujours vivant !!)
Température - 18 °C / Duré d'exposition 30 jours / Culture après le test + ( Super les vacances de neige, toujours vivant !!)
Température - 18 °C / Duré d'exposition 60 jours / Culture après le test + ( Super les vacances de neige, toujours vivant !!)
Température - 18 °C / Duré d'exposition 1 an / Culture après le test + ( Super les vacances de neige, toujours vivant !!)
Température - 18 °C / Duré d'exposition 2 ans / Culture après le test + ( Super les vacances de neige, toujours vivant !!)
Température - 18 °C / Duré d'exposition 4 ans / Culture après le test + ( Super les vacance de neige, toujours vivant !!)

Résultats des test à résistance à la dessication - (à la température du laboratoire). Après des durées de conservation allant de 1 à 6 mois, des cultures sur milieu Sabouraud totalement desséchées, ont redonné naissance à des cultures florissantes lorsqu'on les a réhydratées. ( J'ai eu soif, mais toujours vivant !! )

Résultats des tests de résistance aux radiations ultra-violettes

1er test : lampe U.V. "Prolabo" de 4 W ; ondes courtes = 254 nm ; ondes longues = 366 nm.

Onde 254 nm / Durée d'irradiation 1 minute / Culture après le test + ( J'ai bien bronzée, toujours vivant !! )
Onde 366 nm / Durée d'irradiation 1 minute / Culture après le test + ( J'ai bien bronzée, toujours vivant !! )
Onde 254 nm / Durée d'irradiation 2 minute / Culture après le test + ( J'ai bien bronzée, toujours vivant !! )
Onde 366 nm / Durée d'irradiation 2 minute / Culture après le test + ( J'ai bien bronzée, toujours vivant !! )
Onde 254 nm / Durée d'irradiation 5 minute / Culture après le test + ( J'ai bien bronzée, toujours vivant !! )
Onde 366 nm / Durée d'irradiation 5 minute / Culture après le test + ( J'ai bien bronzée, toujours vivant !! )
Onde 254 nm / Durée d'irradiation 10 minute / Culture après le test + ( J'ai bien bronzée, toujours vivant !! )

2ᵉᵐᵉ test : avec "tube germicide pour stérilisation de l'eau" 13 W ; ondes = 253,7 nm.

Durée d'irradiation 10 minutes / Culture après le test + (J'ai encore plus bronzée, mais toujours vivant !! )
Durée d'irradiation 20 minutes / Culture après le test + (J'ai encore plus bronzée, mais toujours vivant !! )
Durée d'irradiation 30 minutes / Culture après le test + (J'ai encore plus bronzée, mais toujours vivant !! )

3ᵉᵐᵉ test : avec une "lampe germicide" du commerce, pour aquarium. (Puissance et longueur d'ondes non précisées). Résultats identiques à ceux du test N°2. (Toujours bronzée et vivant !! )

Tests de résistance aux ultrasons

Matériel. Homogénéisur-sonificateur "Sonicator", de puissance 10 Watts, à sonde de 2,4 mm de diamètre dissipant 185 Watts/cm² ; fréquence 23,5 kHz.

Méthode. La sonde à ultrasons est plongé dans un tube à hémolyse renfermant 2,5 ml de suspension de culture d'Ichthyophonus en sérum physiologique. Ce tube est lui-même plongé dans de la glace pilée, afin d'éviter l'échauffement de la suspension. Les ultrasons sont émis dans cette dernière à la puissance maximale pendant une durée total de 10 minutes, avec quelques interruptions, les émissions intermittentes favorisant l'apparition de phénomènes de cavitation brisant les particules.

Résultat. Le repiquage sur gélose Sabouraud d'une partie de la suspension ainsi traitée a permis d'obtenir une culture du parasite, très nette à la 72ᵉ heure. Un second essai au cours duquel nous avons associé l'action des ultrasons à celle de la chaleur, en supprimant le bain réfrigérant, ce qui a permis d'élever la température de la suspension ultrasonnée jusqu'à 50 °C, a donné un résultat identique.(Que la musique est bonne, bonne.... )

Conclusions. Les divers agents physiques mis en œuvre se sont montrés incapables, sauf la cuisson à 100°, de détruire d'Ichthyophonus. Cette grande résistance du parasite, notamment à la congélation, est inquiétante ; les risques d'absorption de kystes infectants peuvent en effet se trouver multipliés par la commercialisation à grande échelle de préparations culinaires à base de pulpe de poisson crue (ersatz de chair de Crabe, de Crevettes, etc.), "surimi" des Japonais. Les mêmes risques peuvent être encourus par les poissons d'aquarium auxquels leur propriétaires pourrait être tenté d'offrir de tels produits.

Pour ma part, se que j'en retient.

Ne pas acheté un aquarium sur les sites de réemploie ou de petite annonce, ainsi que sur les vide grenier. Le vendeur ne dirait jamais que le bac qu'il vend est infecté suite à une maladie qui à ravager sa population.

La seule solution pour désinfecter un aquarium ou le matériel est d'utiliser un nettoyer vapeur pour être aux dessus des 100 °, sans utilisation de produit détergent.
Question nourriture, il est dit dans les clubs et les forums voir dans les magasins que l'utilisation de vers de vase est porteuse de maladie et il y a forte chance que l'un des poissons de l'aquarium sois infecté. Pour faire dans les grandes lignes.

Je suis pas si sur de ça ?

C'est vrais que l'ont peut raisonnablement pensé que se sont les vers de vase en voyant d’out viens. Se qui a donné pour moi la légende que les vers de vase serait porteur de maladie. De tout ma vie en aquariophilie, c'est nom ressentie eu de maladie du aux vers de vase.

Mais si un fabriquant et suivant le processus de fabrication la paillette (flocon) et les granulés ou autres qui ne dépasse pas les 100 °C, ou en utilisant des matières premières de poisson ou sous produit de poissons infecter peut apporter des parasites. L'aquariophile penseras logiquement que se sont les vers de vase et pas sa nourriture en paillette (flocon) et les granulés, acheter en magasin qui sera le vecteur.

C'est pourquoi il est préférable pour moi de prendre des marques reconnues par leur qualité et non l’omniprésence sur les gondoles peut n'importe quelle marque que l'ont trouve en animalerie, jardinerie, grande surface, etc... et surtout de privilégie les nourritures vivantes acheté en boutique de pêche, car maintenant les animaleries de vend plus de vers de vase ou de faire c'est propre élevage de nourriture vivante.

BIBLIOGRAPHIE

Chauvier (G.) & J. Mortier-Gabet, 1982. - Recherches sur les possibilités de traitement chimique de d'Ichthyophonus.
Revue Fr. Aquariol. 9 (3) : 90.

Chauvier (G.) & J. Mortier-Gabet, 1984. - Premières observation du pouvoir pathogène d'Ichthyophonus pour des oiseaux ; deux cas d'infection naturelle.
Ann. Parasitol. Hum.. Comp. 59 (4) : 427-431.

Mortier-Gabet (J.), 1980. - Étude comparative de l'efficacité de divers antiseptiques pour prophylaxie de  d'Ichthyophonus.
Revue Fr. Aquariol. 7 (4) : 98.

Mortier-Gabet (J.), 1981. - Étude de l'action de divers médicaments sur l'Ichthyophonus en culture
Revue Fr. Aquariol. 8 (1) : 24.

* Laboratoire de recherches et de Diagnostics, Ménageries du Muséum National d'Histoire Naturelle, 75005 Paris

Revue Fr. Aquariol. 15(1988), 2, 21 novembre 1988